TV

Le plan conjoint américano-saoudien pour la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, rencontre son homologue saoudien Adel al-Jubeir à Djeddah. ©Reuters

Soutenant des terroristes syriens prétendument modérés, les gouvernements américain et saoudien ont éclipsé les négociations de paix sur la Syrie et ils projettent d'appliquer leur plan spécial pour ce pays.

Concernant les négociations syro-syriennes, des responsables américains et saoudiens ont à maintes reprises souligné que si ces pourparlers n'aboutissaient pas, ils seraient contraints de recourir à un "plan B".

Au terme des négociations de paix sur la Syrie tenues à Vienne, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir a affirmé : "Il revient entièrement au gouvernement de Damas de choisir que le processus des négociations soit remplacé par un nouveau plan dans lequel on accroîtrait le soutien aux groupes d'opposition [les terroristes, NDLR]. Si la partie syrienne ne répond pas aux accords internationaux, nous modifierons nos décisions."

L'Arabie apporte un soutien global aux terroristes en Syrie avec ses pétrodollars, et Riyad n'a d'autre objectif que de renverser le gouvernement syrien légitime.

Des délégués issus des terroristes d'Ahrar al-Cham et de Jaish al-Islam, soutenus et financés par le régime saoudien, ont participé aux négociations de paix sur la Syrie tenues à Vienne, capitale autrichienne.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé que les deux groupes terroristes de Jaish al-Islam et d’Ahrar al-Cham partagent la même idéologie barbare avec les terroristes de Daech et du Front al-Nosra.

Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, durant sa conférence de presse annuelle, le 26 janvier 2016.
©REUTERS

S'adressant aux journalistes en marge de la réunion du Groupe international de soutien à la Syrie à Vienne (GISS), le secrétaire d'Etat américain a essayé de persuader tout le monde que Washington posséderait un "plan B" en cas d'échec des négociations de paix pour la Syrie.

Les responsables américains savent bien que les terroristes prétendument modérés n'hésitent pas à coopérer avec le Front al-Nosra.

Les récentes négociations de paix sur la Syrie tenues à Vienne en présence de 17 pays ont été suspendues une fois que les terroristes soutenus par Riyad ont claqué la porte pour arracher plus de concessions au gouvernement de Damas.

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura (G), s'exprime au siège de l'ONU à Genève, le 16 mars 2016. ©AFP

Il semble que ni les groupes terroristes soutenus par le régime saoudien ni les responsables saoudiens de haut rang ne sont intéressés à ce que les efforts diplomatiques aboutissent, et qu'ils cherchent d'autres objectifs, dont le renversement du gouvernement légitime de Bachar al-Assad et le démembrement du pays.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV